Un dispositif d’autosurveillance représentatif des effluents rejetés est en place dans chaque usine, et permet de suivre les paramètres réglementés et contractuels, comme la demande chimique en oxygène (DCO), la demande biochimique en oxygène (DBO), le pH, la température des effluents et les substances susceptibles de perturber le fonctionnement d’une installation interne ou externe de gestion des effluents. Cette autosurveillance est un outil de détection des risques de dépassement qui permet d’anticiper les éventuelles non-conformités et d’initier les actions correctives.
Au niveau du Groupe en 2021, la demande chimique en oxygène totale des effluents en sortie de site est de 0,33 g par produit fini ☑. Elle a diminué de 46 % en tonnes par rapport à 2019 (cette diminution est de 73 % par rapport à 2005) et de 46 % en gramme par produit fini par rapport à 2019 (cette diminution est de 81 % par rapport à 2005). Ces diminutions sont liées aux démarrages opérationnels de nouvelles stations de traitement des effluents et à l'optimisation de stations existantes dans plusieurs usines du Groupe.
(gramme de DCO par produit fini)
Par ailleurs, dans le cadre du programme L’Oréal pour le Futur, le Groupe a défini un standard interne à L’Oréal lié à la qualité des effluents industriels en sortie de site : d'ici à 2030,100 % des usines devront avoir des effluents en sortie de site dont la demande chimique en oxygène n’excède pas 1 000 mg DCO/l (dans le cas où la règlementation locale impose un seuil plus faible, la valeur la plus contraignante doit être respectée par le site).
À fin 2021, 24 usines étaient conformes à ce standard interne ☑, soit 62 % des usines du Groupe.
Sur le périmètre sites industriels | 2020 | 2021 |
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Déversements accidentels (en m3) | Déversements accidentels ( en m3) 20202 |
Déversements accidentels ( en m3) 20210 |
Effluents en sortie de site (en m3 ) | Effluents en sortie de site ( en m3) 20201 039 630 |
Effluents en sortie de site ( en m3) 2021885 423 |
DCO en sortie de site (en tonnes) | DCO en sortie de site ( en tonnes) 20203 392 |
DCO en sortie de site ( en tonnes) 20212 022 ☑ |
Les sites industriels disposent d’un inventaire et d’une cartographie des émissions aériennes actualisés une fois par an. L’exploitation et la maintenance des installations de collecte et de traitement des émissions aériennes font l’objet de procédures et consignes spécifiques.
Sur le périmètre sites industriels (en tonnes) | 2020 | 2021 |
---|---|---|
SO2 | SO 220200,4 |
SO 220210,3 |
COV | COV 2020143 |
COV 2021156 |
Substances appauvrissant la couche d’ozone | Substances appauvrissant la couche d’ozone 20200,8 |
Substances appauvrissant la couche d’ozone 20211,1 ☑ |
☑ Les Commissaires aux Comptes ont exprimé une assurance raisonnable sur cet indicateur.
L’activité industrielle de L’Oréal ne présente pas de caractère particulièrement bruyant. Les sites respectent les normes de bruit auxquelles ils sont soumis. Le reporting environnemental interne est un des moyens permettant de disposer mensuellement des éventuelles non-conformités sur ce sujet.
Le montant des provisions pour risque environnemental est non significatif (voir note 13.1. des Comptes consolidés).
L’Oréal s’est fixé une grande ambition de lutte contre le changement climatique et de préservation des ressources naturelles dans l’exercice global de son activité. Tout est mis en œuvre pour y parvenir au sein des sites où s’exercent ses activités et dans l’ensemble de sa chaîne de valeur, depuis la recherche d’ingrédients renouvelables, l’approvisionnement durable de matières premières, jusqu’au transport des produits, leur consommation et leur fin de vie. L’Oréal s’engage ainsi à améliorer en permanence l’impact des produits tout au long de leur cycle de vie.
Dans le cadre du programme L'Oréal pour le Futur, le Groupe s’est engagé à améliorer l’empreinte environnementale de l’ensemble des sites opérés.
Il s’efforce ainsi de réduire les émissions de gaz à effet de serre(1), le prélèvement d’eau, la génération de déchets et de protéger la biodiversité. Il s’engage également à réduire l’empreinte du transport des produits et à ne plus envoyer de déchets en décharge (hors contraintes réglementaires).
Le contexte particulier de la crise sanitaire de la Covid-19 a eu un impact important sur les heures travaillées au sein des sites administratifs et centres de recherche : elles ont diminué de 54 % en 2021 par rapport à 2019, en raison des différentes périodes de confinement qui ont entrainé la fermeture ponctuelle ou partielle de certains d’entre eux, ainsi qu’un accroissement du travail à distance pour les postes éligibles. La nature des activités maintenues sur les sites - laboratoires, pilotes, etc. - en général plus consommatrice de ressources que les activités administratives, ont accentué les effets de cette baisse d’activité sur certains ratios environnementaux(énergie, eau, et déchets par centaine d’heures travaillées).
La production des sites industriels est quant à elle restée stable par rapport à 2019 (diminution de 0,4 %).